dimanche 25 mai 2008

Dans ma bulle


Y a des matins où y a rien, vraiment rien qui m’atteint
comme une cible invisible, loin inaccessible
J’prends mon rôle de poêlon, je m’habille de teflon
et tout glisse sur le béton de ma bulle de savon

Y a des jours qui s’consument, sans qu’y a rien qui m’allume
une allumette mouillée de la tête jusqu’au pied
De la mouche dans mon verre à l’accouchement d’ma sœur
Tout me gaze et me blase et sur ma bulle s’écrase

Y a un monde parallèle où les rêveurs fabriquent leurs ailes
et traînent dans le ciel
Y a un monde inconnu où j’me rends quand j’me sens perdu
j’ai l’air absent, somnanbule
mais je suis au fond de ma bulle

Je m’éloigne de la Terre comme une grande mongolfière
porté par les grands vents qui me brassent par dedans
J’deviens un ballon gonflé à bloc d’émotions
j’ai peur d’aller trop haut et d’éclater en sanglots

Y a un monde parallèle où les rêveurs fabriquent leurs ailes
et traînent dans le ciel
Y a un monde inconnu où j’me rends quand j’me sens perdu
j’ai l’air absent, somnanbule
mais je suis au fond de ma bulle
Y a un monde bien réel où les rêveurs viennent briser leurs ailes
Y a un monde bien réel où les rêveurs viennent briser leurs ailes…


Paroles : Manuel Gasse
Album : Être un homme

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Good post.